Chasse du dindon sauvage au Québec - BILAN DE LA PREMIERE SAISON DE CHASSE PRINTANIERE
QUÉBEC, le 23 oct. /CNW Telbec/ - Le ministère des Ressources naturelles
et de la Faune dresse le bilan de la première saison de chasse printanière au
dindon sauvage qui a permis à 2 277 chasseurs de récolter quelque 570 dindons
«avec barbe». Cette première saison s'est déroulée au printemps 2008 et
faisait suite à trois saisons de chasse expérimentale dans une zone restreinte
de la Montérégie.
La récolte compte 3 femelles et 567 mâles. Cette récolte ne représente
qu'une faible proportion de la population totale de mâles estimée à plus de
15 000 individus en 2007. Le succès de chasse obtenu est de 25 %, un taux jugé
très satisfaisant pour une première saison régulière de chasse printanière. De
plus, la récolte de juvéniles s'établit à 18 %, ce qui correspond à la
proportion souhaitée pour une exploitation durable de cette espèce.
La majorité des prises a été effectuée en Estrie, en Montérégie et dans
l'Outaouais. La chasse au dindon sauvage est orientée vers les mâles afin de
ne pas nuire à la reproduction de l'espèce. La chasse n'est autorisée qu'en
avant-midi alors que les femelles couvent leurs oeufs, bien camouflées dans
leur milieu naturel. Les mâles se distinguent des femelles par leur grande
taille et par la présence d'une «barbe» (moins de 10 % des femelles arborent
cette barbe). La période de chasse s'étend sur cinq demi-journées en mai; elle
est de dix jours dans une zone restreinte en Montérégie.
Pour obtenir un permis de chasse permettant la récolte d'un seul dindon,
le chasseur doit avoir suivi un cours sur la chasse au dindon sauvage et la
biologie de cette espèce. Les premières mentions du dindon sauvage au Québec
datent du milieu des années 1970. Sa présence a d'abord été notée en
Montérégie et en Estrie, puis s'est étendue en Outaouais et dans le sud du
Québec. La croissance de la population de dindons du Québec est attribuable à
des individus provenant de l'extérieur des frontières québécoises et à
l'expansion des populations récemment établies.
Le suivi de l'état des populations à travers les données récoltées par
les chasseurs demeure l'un des moyens utilisés pour connaître les variations
de population de cet oiseau qui présente une grande valeur pour la chasse.
Source :
Eric Santerre
Direction des communications
Ministère des Ressources naturelles
et de la Faune
418 627-8609, poste 3003
http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Octobre2008/23/c8925.html