À l'aube du nouveau plan de gestion ?

Souhaîteriez vous une réglementation qui interdirait l'abattage de mâles arborant une couronne de moins de 4 ou même 6 pointes et pourquoi ?

Selon mes réflections et d'après les ouvrages écrites sur le sujet ainsi qu'une consultation auprès de chasseurs expérimentés (es).
Probablement que j'aurais souhaîté avant, une réglementation favorable à l'abattage de mâles d'au moins 4 pointes. Mais nous devons vraiment allé au fond du sujet pour comprendre que le fait d'abattre les bucks de 6-8 pointes et plus, viendrait à la longue nous mettre les bâtons dans les roues. Tôt ou tard nous affecterions la qualité de la génétique des cheptels avoisinants nos territoires.

Suivant une règlementation d'abattage de mâle arborant un panache de 4 ou même 6 pointes uniquement et plus , il n'est pas dit qu'un mâle de 4 ans aura nécessairement plus de 4 pointes. ( J'ai déjà vu un 2 pointes de 200 lbs. eviscéré)
Advenant que les seuls survivants territoriaux, soient des mâles matures de 3 ans et demi (prenons comme exemple un 2 pointes du même gabarit que celui cité en haut).
Ce dernier étant seul dans son territoire, ou avec des congénères de même acabit que lui.
Donc au moment de l'accouplement , ce dernier sèmera une progéniture qui aura une génétique déficiente en quelque part et nous risquerons de nous retrouver à la longue avec des mâles qui n'auront pas plus de panache que le père géniteur.

À la longue nous risquons de nous retrouver avec des mâles n'ayant pratiquement pas de panache à la largeur de la province de Québec.

En conclusion , malgré l'hiver dernier , je ne changerais pas la réglementation concernant la récolte des mâles pour risquer d'appauvrir les territoires ou les zones de chasse .
Il vaut mieux laisser traîner dans nos secteurs de beaux gros mâles , afin de continuer de garder une bonne génétique et de futurs remplaçants qui arboreront des panaches aussi beau que celui du père géniteur. Il n'y a rien de mal de récolter un de ces trophés occasionnellement parce que dans ces conditions, nous serons certain d'avoir des dignes remplacants.

Je ne dis pas de ne pas abattre de beaux trophés quand l'occasion se présente.
Ce que je veux dire , si je vois passer un 2 pointes de 200 lbs , pourquoi ne pas le récolter plutôt que de le laisser se reproduire et risquer d'avoir d'autres mâles avec des panaches qui ressembleront à celui du père.

T'as peut-être pas tort Sam. j'ai laissé passer un buck de ce genre...type spike avec deux cornes de 1 pouce et 1/4 de diamètre en me disant, parce que l'on ne voyait pas de signe apparent d,autres présences de bucks, qu'au moins il pourrait accoupler une couple de femelles, or la dernière fds, les chaleurs ont commencée etvoilà tu pas que l'on a vu apparaître des traces de buck un peu partout...Ca roulait un peu drôle cette année.

Oui c'est assez spécial cette année.


Drôle de saison.

Les faux grattages

Texte de Mark Raycroft de Sentier Chasse-Pêche
Édition octobre 2006

Un bout d’article que j’ai choisi, donnant une bonne idée de l’importance de la qualité d’un mâle reproducteur dans un territoire.

Voici :
Les femelles vont visiter les grattages, surtout lorsqu’elles sont en oestrus.
Elles reniflent la terre exposée qui est saturée de l’urine du mâle, et il semblerait que les phéromones contenues dans l’odeur leur indiquent sa taille, son état de santé et son rang hiérarchique.
Les femelles préférant s’accoupler avec les mâles les plus dominants, elles étudient attentivement le contenu du grattage et, si elles apprécient, elles urinent à leur tour. Les biches restent dans les alentours pendant environ une journée et attendent le retour du mâle, à moins d’être dérangées.
Lorsque que celui-ci repasse visiter son grattage et y retrouve l’odeur d’une femelle en chaleur, il part immédiatement à sa recherche et la traque, espérant qu’elle est toujours réceptive et n’a pas été interceptée par un autre buck.